La SFCE alerte ses membres vis-à-vis des revues prédatrices

SFCE

Chers amis,

Les conseils scientifiques et d’administration souhaitent vous alerter sur des publications impliquant les centres SFCE et donc la SFCE dans des revues dites prédatrices. Ce sont des revues dont la rigueur scientifique est absente sans « peer review » le plus souvent. Il n’est donc pas acceptable que la SFCE soit associée à quelque publication que ce soit dans de telles revues.

Attention toutes les revues en open access pour lesquelles il faut payer ne sont pas des revues prédatrices. La liste des revues prédatrices  est d’ailleurs difficile à éditer et mouvante ; on sait seulement qu’elles émanent surtout de mdpi mais les « frontiers » aussi. Une liste des revues non prédatrices a été réalisée en mai 2023 par la Conférence des doyens et le CNU santé (ci jointe) qui peut vous aider. L’université de Liege met aussi à disposition un outil en ligne « compass to publish » qui permet une vérification de chaque revue : (https://app.lib.uliege.be/compass-to-publish/

Ci-dessous quelques indices pour vous guider :

Quelques indices inquiétants :

  • Invitation à publier envoyée par mail au chercheur (spam).
  • Adresse mail de contact non professionnelle (de type gmail par exemple).
  • Les manuscrits doivent être soumis par email.
  • Revue qui promet une publication extrêmement rapide.
  • Pas de transparence sur le peer-reviewing.
  • Pas de transparence sur les frais de publication (APC).
  • Frais de publication modestes (ex : inférieurs à 150$).
  • Frais d’accès ou embargo sur la diffusion.
  • Orthographe et grammaire incorrectes (site ou message).
  • Facteurs d’impacts erronés (consultez les Journal of Citation Reports)
  • Le site de la revue met en avant un Index Copernicus.
  • Absence de politique de rétractation.

Des indices à priori rassurants :

  • La revue est référencée dans le DOAJ.
  • La revue est membre de l’Open Access Scholarly Publishers Association (OASPA).
  • La revue suit explicitement les recommandations de l’International Committee of Medical Journal Editors (ICMJE).
  • La revue est membre du Committee on Publication Ethics (COPE) – mais pas suffisant car certains de ses membres sont issus de revues prédatrices.
  • Consultez également le site QOAM, site indépendant qui évalue la qualité d’une revue (mais non exhaustif).

Nous comptons sur votre vigilance et intégrité scientifique

V Gandemer et JH Dalle