Depuis 50 ans, les progrès thérapeutiques ont permis d’augmenter les taux de guérison des cancers des enfants et des adolescents. Aujourd’hui, près de 80% des malades guérissent. Mais, des années après le diagnostic, à l’âge adulte, d’autres problèmes de santé liés aux conséquences à long terme de la maladie et de ses traitements, peuvent apparaître.
Les traitements du cancer peuvent entraîner une douleur chronique plusieurs années après en raison de lésions aux os, aux articulations ou aux nerfs causées par les traitements par radiothérapie, chirurgie, certaines chimiothérapies ou des corticoïdes.
Pour lutter contre la douleur chronique, il existe des structures spécialisées, accessibles sur avis préalables d’un médecin. Les médecines alternatives, ou thérapies non conventionnelles, ont également pris une place importante dans la prise en charge de la douleur.
Une douleur est dite chronique dès lors qu’elle est persistante ou récurrente (le plus souvent au-delà de 6 mois), qu’elle répond mal au traitement et qu’elle induit des difficultés à fonctionner normalement ou des limitations.
Vous pouvez consulter une vidéo réalisée par la SFETD (société française d’étude et de traitement de la douleur) qui définit précisément la douleur chronique.
Toute douleur doit faire l’objet d’un diagnostic(recherche de la cause). Sans diagnostic, il ne peut pas y avoir de bonne prise en charge de la douleur. C’est pourquoi votre médecin traitant a un rôle primordial.
Il existe plusieurs lieux de prise en charge la douleur chronique.
Les médecines alternatives ou non conventionnelles (encore appelées thérapies complémentaires, médecines parallèles, médecines holistiques, médecines naturelles, médecines douces) regroupent plusieurs centaines de pratiques thérapeutiques dont l’efficacité n’est pas démontrée, c’est-à-dire non testée, ou bien insuffisamment démontrée. Elles se distinguent donc de la médecine fondée sur les faits, parfois dite « conventionnelle », dont l’efficacité est prouvée scientifiquement. De nombreuses approches non médicamenteuses ont pris une place importante dans la prise en charge de la douleur. Chez certains patients, elles permettent parfois de diminuer les prises médicamenteuses.
Il faut noter que :
Ci-dessous vous trouverez des informations sur quelques médecines alternatives qui permettent la prise en charge de certaines douleurs.
L’ostéopathie est une méthode thérapeutique fondée sur la manipulation des os, ligaments, articulations, muscles et nerfs.
Un ostéopathe est susceptible de soulager la plupart des manifestations liées à des troubles fonctionnels, notamment de l’appareil locomoteur : douleurs cervicales, torticolis, douleurs de dos, lumbago, douleurs d’origine nerveuse, maux de tête d’origine mécanique…
La pratique de l’ostéopathie requiert une solide expérience. Démontrer son efficacité est difficile car celle-ci est très dépendante de l’habileté du praticien. Néanmoins, l’évaluation scientifique de l’ostéopathie a montré qu’elle est potentiellement aussi efficace pour les douleurs d’origine vertébrale que des médicaments analgésiques ou anti-inflammatoires. Les études sont insuffisantes sur le plan méthodologique pour les autres types de douleurs.
Les ostéopathes peuvent avoir une formation de médecin ou de masseur-kinésithérapeute. Ils peuvent pratiquer l’ostéopathie de manière exclusive ou non. Selon l’OMS, tout ostéopathe doit avoir reçu une formation d’au moins 4200 heures.
Le Syndicat français des ostéopathes répertorie les ostéopathes ayant une activité exclusive d’ostéopathie.
C’est un système thérapeutique issu de la tradition médicale chinoise. Elle consiste en une stimulation de zones précises de l’épiderme (la peau) : les « points d’acupuncture ». Les stimulations des points d’acupuncture sont effectuées avec des moyens divers : des aiguilles le plus souvent, mais aussi d’autres moyens physiques (mécaniques, électriques, magnétiques, thermiques, lumineux) ou physico-chimiques.
L’acupuncture peut offrir un complément à la prise en charge des douleurs chroniques, en particulier lorsque la médecine conventionnelle n’est pas en mesure d’apporter un soulagement satisfaisant. Elle a montré une certaine efficacité dans le traitement de certaines douleurs, notamment les lombalgies, les cervicalgies, l’arthrose des membres inférieurs et la migraine.
Pour trouver un médecin exerçant l’acupuncture, consultez le site du Syndicat national des médecins acupuncteurs Français.
Une cure thermale est un traitement médical prescrit par un médecin (généraliste ou spécialiste) qui se déroule dans une station thermale sur trois semaines (en France), au cours desquelles le patient est traité pour son affection par les eaux minérales naturelles des sources thermales et par leurs produits dérivés (gaz, boues…)
Les cures thermales conventionnées sont prises en charge par l’Assurance Maladie lorsqu’elles sont prescrites par un médecin, traitant ou spécialiste, dans un cadre défini par l’Assurance maladie.
Les cures thermales sont reconnues pour aider à réduire notamment les maux de dos, tels que les douleurs lombaires, l’arthrose, l’arthrite, les troubles articulaires.
Pour en savoir plus sur la prise en charge des cures thermales, consultez le site de l’Assurance maladie.
La massothérapie est un ensemble de techniques de massage qui ont pour objectif de favoriser la détente (musculaire et nerveuse), la circulation sanguine et lymphatique, l’assimilation et la digestion des aliments, le fonctionnement des organes vitaux et l’éveil à la conscience psycho-corporelle (conscience du corps et de l’esprit).
La massothérapie procure un moment de détente et apporte de nombreux effets bénéfiques comme un relâchement musculaire ou nerveux, une stimulation de la circulation sanguine, de la digestion, de l’élimination… La massothérapie peut également permettre de soulager des tensions et évacuer le stress ou l’anxiété.
Le droit distingue le « masseur-kinésithérapeute », profession médicale définie par le code de la santé publique, et le « masseur bien-être », praticien en technique corporelle dédiée au bien-être de la personne. De fait, le massage non thérapeutique dont l’objectif premier est d’apporter un bien-être à la personne peut être réalisé par un professionnel qui ne dispose pas du titre de masseur-kinésithérapeute.
Pour en savoir plus sur l’efficacité des médecines alternatives, vous pouvez consulter :
Le numéro spécial du magazine de l’INSERM « Science et santé »
Le rapport de l’Académie de médecine sur les thérapies complémentaires
Evaluation de l’efficacité de la pratique de l’ostéopathie
Evaluation de l’efficacité de la pratique du jeûne comme pratique à visée préventive ou thérapeutique
Evaluation de l’efficacité de la pratique de l’auriculothérapie
Dans ce cas, vous pouvez contacter le médecin ou le service qui vous a traité(e) dans l’enfance ou l’adolescence pour obtenir un résumé de traitement. Vous pouvez ensuite bénéficier de conseils personnalisés lors d’une consultation de suivi à long terme.
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