Depuis 50 ans, les progrès thérapeutiques ont permis d’augmenter les taux de guérison des cancers des enfants et des adolescents. Aujourd’hui, près de 80% des malades guérissent. Mais, des années après le diagnostic, à l’âge adulte, d’autres problèmes de santé liés aux conséquences à long terme de la maladie et de ses traitements, peuvent apparaître.

La santé physique

Structures spécialisées

Il existe plusieurs lieux de prise en charge de la douleur chronique. En cas de besoin, ils pourront accompagner et aider l’enfant ou l’adolescent touché par un cancer. On peut citer : 

  • Les « Structures Douleur Chronique » (SDC) spécialisées dans la prise en charge de la douleur chronique. Ces structures sont appelées soit « consultations » si elles proposent une prise en charge pluriprofessionnelle (médecin, infirmier, psychologue), soit « centres » (ou Centre d’Evaluation et de Traitement de la Douleur, CETD), si elles assurent une prise en charge médicale pluridisciplinaire c’est-à-dire par plusieurs médecins de différentes spécialités (neurologue, psychiatre, orthopédiste, etc.). Attention, ces structures de recours hautement spécialisées sont accessibles uniquement sur avis préalable d’un médecin. Vous devrez donc vous rendre auparavant chez votre médecin traitant.
  • Des « réseaux ville-hôpital » spécialisés dans le domaine de la douleur. Ces réseaux apportent leur expertise aux professionnels libéraux. Ils sont cependant peu répandus sur le territoire (pour exemple, l’île de France compte un réseau ville-hôpital de lutte contre la douleur).

Médecines alternatives ou non conventionnelles

Les parents ayant un enfant touché par un cancer pédiatrique ou le patient lui-même après les traitements peuvent être tentés de se tourner vers les médecines alternatives ou non conventionnelles (encore appelées thérapies complémentaires, médecines parallèles, médecines holistiques, médecines naturelles, médecines douces) pour traiter la douleur. Il est important de savoir que l’efficacité de ces médecines qui regroupent plusieurs centaines de pratiques thérapeutiques n’a pas été prouvée, c’est-à-dire testée, ou bien est insuffisamment démontrée. Elles se distinguent donc de la médecine fondée sur les faits, parfois dite « conventionnelle », dont l’efficacité est prouvée scientifiquement. De nombreuses approches non médicamenteuses ont pris une place importante dans la prise en charge de la douleur. Chez certains patients, elles permettent parfois de diminuer les prises médicamenteuses. Il faut noter que : 

Il faut donc être vigilant et garder en tête que ces médecines alternatives :

  • ne remplacent en aucun cas la médecine conventionnelle, mais peuvent parfois la compléter et ainsi permettre de réduire la prise de médicaments
  • sont parfois utilisées dans des hôpitaux, ce qui ne signifie pas pour autant qu’elles sont efficaces
  • peuvent comporter des risques ou des effets indésirables
  • peuvent servir de porte d’entrée à des mouvements sectaires qui profitent de la souffrance des malades. Le site de la MIVILUDES informe sur les risques de dérive.

Les médecines alternatives ne sont généralement pas remboursées par l’Assurance maladie, mais certaines d’entre elles peuvent être partiellement prises en charge par la complémentaire santé.

Vous trouverez, ci-dessous, des informations sur quelques médecines alternatives qui permettent la prise en charge de certaines douleurs.

Ostéopathie

Osteopatie

L’ostéopathie est une méthode thérapeutique fondée sur la manipulation des os, ligaments, articulations, muscles et nerfs.

Bénéfices potentiels
Un ostéopathe est susceptible de soulager la plupart des manifestations liées à des troubles fonctionnels, notamment de l’appareil locomoteur : douleurs cervicales, torticolis, douleurs de dos, lumbago, douleurs d’origine nerveuse, maux de tête d’origine mécanique…
La pratique de l’ostéopathie requiert une solide expérience. Démontrer son efficacité est difficile car celle-ci est très dépendante de l’habileté du praticien. Néanmoins, l’évaluation scientifique de l’ostéopathie a montré qu’elle est potentiellement aussi efficace pour les douleurs d’origine vertébrale que des médicaments analgésiques ou anti-inflammatoires. Les études sont insuffisantes sur le plan méthodologique pour les autres types de douleurs.

En pratique
Le Syndicat français des ostéopathes
 répertorie les ostéopathes ayant une activité exclusive d’ostéopathie.

Acupuncture

C’est un système thérapeutique issu de la tradition médicale chinoise. Elle consiste en une stimulation de zones précises de l’épiderme (la peau) : les « points d’acupuncture ». Les stimulations des points d’acupuncture sont effectuées avec des moyens divers : des aiguilles le plus souvent, mais aussi d’autres moyens physiques (mécaniques, électriques, magnétiques, thermiques, lumineux) ou physico-chimiques

Bénéfices potentiels
L’acupuncture peut offrir un complément à la prise en charge des douleurs chroniques, en particulier lorsque la médecine conventionnelle n’est pas en mesure d’apporter un soulagement satisfaisant. Elle a montré une certaine efficacité dans le traitement de certaines douleurs, notamment les lombalgies, les cervicalgies, l’arthrose des membres inférieurs et la migraine.

En pratique
Pour trouver un médecin exerçant l’acupuncture, consultez le site du Syndicat national des médecins acupuncteurs Français.

Cures thermales

Une cure thermale est un traitement médical prescrit par un médecin (généraliste ou spécialiste) qui se déroule dans une station thermale sur trois semaines (en France), au cours desquelles le patient est traité pour son affection par les eaux minérales naturelles des sources thermales et par leurs produits dérivés (gaz, boues…).

Bénéfices potentiels
Les cures thermales sont reconnues pour aider à réduire notamment les maux de dos, tels que les douleurs lombaires, l’arthrose, l’arthrite, les troubles articulaires.

En pratique
Pour en savoir plus sur la prise en charge des cures thermales, consultez le site de l’Assurance maladie.
Pour trouver une station thermale, consultez l’annuaire.

Massothérapie

La massothérapie est un ensemble de techniques de massage qui ont pour objectif de favoriser la détente (musculaire et nerveuse), la circulation sanguine et lymphatique, l’assimilation et la digestion des aliments, le fonctionnement des organes vitaux et l’éveil à la conscience psycho-corporelle (conscience du corps et de l’esprit)

Le droit distingue le « masseur-kinésithérapeute », profession médicale définie par le code de la santé publique, et le « masseur bien-être », praticien en technique corporelle dédiée au bien-être de la personne.
De fait, le massage non thérapeutique dont l’objectif premier est d’apporter un bien-être à la personne peut être réalisé par un professionnel qui ne dispose pas du titre de masseur-kinésithérapeute.

Bénéfices potentiels
La massothérapie procure un moment de détente et apporte de nombreux effets bénéfiques comme un relâchement musculaire ou nerveux, une stimulation de la circulation sanguine, de la digestion, de l’élimination…
La massothérapie peut également permettre de soulager des tensions et évacuer le stress ou l’anxiété.

En pratique
Pour trouver un « masseur bien-être », consultez le site de la Fédération française de massage et bien-être.

Le numéro spécial du magazine de l’INSERM « Science et santé »

Le numéro spécial du magazine de l’INSERM « Science et santé » 

Le rapport de l’Académie de médecine sur les thérapies complémentaires

Le rapport de l’Académie de médecine sur les thérapies complémentaires

Evaluation de l’efficacité de la pratique de l’ostéopathie

Evaluation de l’efficacité de la pratique de l’ostéopathie

Evaluation de l’efficacité de la pratique du jeûne comme pratique à visée préventive ou thérapeutique

Evaluation de l’efficacité de la pratique du jeûne comme pratique à visée préventive ou thérapeutique

Evaluation de l’efficacité de la pratique de l’auriculothérapie

Evaluation de l’efficacité de la pratique de l’auriculothérapie

Les médecines alternatives ou non conventionnelles (encore appelées thérapies complémentaires, médecines parallèles, médecines holistiques, médecines naturelles, médecines douces) regroupent plusieurs centaines de pratiques thérapeutiques dont l’efficacité n’est pas démontrée, c’est-à-dire non testée, ou bien insuffisamment démontrée. Elles se distinguent donc de la médecine fondée sur les faits, parfois dite « conventionnelle », dont l’efficacité est prouvée scientifiquement. De nombreuses approches non médicamenteuses ont pris une place importante dans la prise en charge de la douleur. Chez certains patients, elles permettent parfois de diminuer les prises médicamenteuses.

Il faut noter que :

  • En aucun cas les médecines alternatives ne remplacent la médecine conventionnelle, mais elles peuvent parfois la compléter et ainsi permettre de réduire la prise de médicaments.
  • Les médecines alternatives sont parfois utilisées dans des hôpitaux, ce qui ne veut pas dire pour autant qu’elles sont efficaces.
  • Certaines médecines alternatives comportent des risques ou des effets indésirables.
  • Elles peuvent servir de porte d’entrée à des mouvements sectaires qui profitent de la souffrance des malades. Le site de la MIVILUDES informe sur les risques de dérive.
  • Les médecines alternatives ne sont généralement pas remboursées par l’Assurance maladie, mais certaines d’entre elles peuvent être partiellement prises en charge par la complémentaire santé (mutuelle).


Ci-dessous vous trouverez des informations sur quelques médecines alternatives qui permettent la prise en charge de certaines douleurs.