Depuis 50 ans, les progrès thérapeutiques ont permis d’augmenter les taux de guérison des cancers des enfants et des adolescents. Aujourd’hui, près de 80% des malades guérissent. Mais, des années après le diagnostic, à l’âge adulte, d’autres problèmes de santé liés aux conséquences à long terme de la maladie et de ses traitements, peuvent apparaître.
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Les greffes allogéniques L’allogreffe de moelle : la greffe allogénique de cellules souches hématopoïétiques (souvent appelée de cellules souches hématopoïétiques (souvent appelée « greffe de moelle osseuse») peuvent entraîner des complications, parfois même de nombreuses années après la guérison.
Les cellules souches sont les cellules de base de la moelle osseuse qui se transforment en cellules sanguines. Une greffe de moelle osseuse peut-être indiquée pour remplacer la moelle défectueuse (lors d’une leucémie) par une nouvelle moelle saine venant d’une autre personne, le donneur. C’est l’allogreffe de moelle (ou greffe allogénique). Cette greffe de nouvelles cellules souches se fait par une simple transfusion. Toutefois, les cellules du donneur peuvent attaquer les cellules du receveur, car elles sont perçues comme des cellules étrangères. C’est ce que l’on appelle la réaction ou maladie du greffon contre l’hôte ou encore GVH. Cette réaction peut détruire ou endommager certains tissus, parfois définitivement, d’où l’importance d’un suivi à long terme dans des consultations spécialisées.
Les facteurs de risques peuvent être les suivants :
Les complications suite à une allogreffe de moëlle sont de plusieurs ordres et incluent des retentissements sur les hormones (et donc sur la taille et la puberté), sur la fertilité, sur le cœur et les vaisseaux, les poumons, la thyroïde, l’œil, la peau, les articulations. Cependant, ces complications dépendent aussi des antécédents de chaque patient, qui sont différents notamment du point de vue du traitement reçu avant la greffe.
Une surveillance médicale régulière est importante. Il est important d’évaluer chez son médecin traitant sa glycémie, sa tension artérielle, son cholestérol, sa fonction cardiaque et sa fonction rénale, avec un premier contrôle à l’âge de 20 ans, puis tous les 3 ans. Si des anomalies apparaissent, votre médecin fera le point avec vous et vous proposera un suivi personnalisé, voire un traitement médicamenteux.
Une bonne hygiène de vie permet de limiter les facteurs de risque d’une maladie cardiovasculaire : faire de l’exercice, ne pas fumer, ne pas être en surpoids, et éviter une alimentation trop riche en graisses. Il est aussi conseillé comme à tous de faire attention à l’exposition solaire.
Vous ignorez les détails des traitements que vous avez reçus ?
Dans ce cas, vous pouvez contacter le médecin ou le service qui vous a traité(e) dans l’enfance ou l’adolescence pour obtenir un résumé de traitement. Vous pouvez ensuite bénéficier de conseils personnalisés lors d’une consultation de suivi à long terme.
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