Depuis 50 ans, les progrès thérapeutiques ont permis d’augmenter les taux de guérison des cancers des enfants et des adolescents. Aujourd’hui, près de 80% des malades guérissent. Mais, des années après le diagnostic, à l’âge adulte, d’autres problèmes de santé liés aux conséquences à long terme de la maladie et de ses traitements, peuvent apparaître.

La santé physique

Complications les plus fréquentes

Les séquelles les plus fréquentes après un cancer pédiatrique sont de nature endocrinienne, c’est-à-dire qu’elles touchent à la fertilité, la production d’hormone de croissance, la production d’hormones thyroïdiennes. L’enfant ou l’adolescent touché par un cancer peut également présenter des complications cardiovasculaires et présenter des risques de second cancer. Ces séquelles sont importantes, de par leur nature et leur fréquence. Certaines chimiothérapies ou la radiothérapie constituent des facteurs de risque aggravants. 

Les séquelles orthopédiques sont également fréquentes chez le jeune atteint de cancer et traité pour une tumeur osseuse ou pour une tumeur proche des vertèbres comme un neuroblastome ou un néphroblastome.

Les séquelles cognitives peuvent, de plus être présentes, en particulier pour les personnes recevant un traitement pour une tumeur du cerveau et/ou traitées par radiothérapie crânienne. Apprenez plus précisément quels sont les types de complication, les signes et symptômes, les façons de prendre en charge ou de prévenir les effets à long terme.

Attention ! Les effets à long terme dépendent largement des doses reçues, de l’âge au diagnostic, et de chaque personne, d’où l’importance de connaître le détail des traitements reçus et de mettre en place, si nécessaire, un suivi à long terme.

Attention ! Les effets à long terme dépendent largement des doses reçues, de l’âge au diagnostic, et de chaque personne, d’où l’importance de connaître le détail des traitements reçus et de mettre en place, si nécessaire, un suivi à long terme.

Complications à long terme liées aux traitements

La radiothérapie utilisée pour le traitement du cancer pédiatrique a des effets tardifs qui dépendent des doses utilisées et de la partie du corps qui a été traitée. Jusqu’à récemment, les doses toxiques à ne pas dépasser étaient calculées en fonction des effets indésirables à court terme, qui se produisent dans les quelques années qui suivent le traitement. Les travaux les plus récents ont permis d’identifier des risques à long terme, aboutissant à une modification de certains traitements. 

La chimiothérapie prescrite pour un cancer pédiatrique a également des effets tardifs mais qui sont plus difficiles à mettre en évidence car les traitements sont plus récents, plus nombreux et souvent combinés entre eux, ou combinés à de la radiothérapie. La toxicité de certaines classes de médicaments commence toutefois à être bien montrée, notamment celle des agents alkylants sur la fertilité et celle des anthracyclines sur le fonctionnement du cœur.

L’allogreffe de moelle : la greffe allogénique de cellules souches hématopoïétiques (souvent appelée « greffe de moelle osseuse ») peut aussi entraîner des complications, parfois même plusieurs années après la guérison.

Vous ignorez les détails des traitements que vous avez reçus ?
Dans ce cas, vous pouvez contacter le médecin ou le service qui vous a traité(e) dans l’enfance ou l’adolescence pour obtenir un résumé de traitement. Vous pouvez ensuite bénéficier de conseils personnalisés lors d’une consultation de suivi à long terme.

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